LE COLLECTIF LA GRAVE AUTREMENT :
SOURCE : EXTRAIT DU SITE LA GRAVE AUTREMENT :
[...]"Le collectif La Grave Autrement, même s’il n’est pas « en soi » contre le troisième tronçon, considère
que cet aménagement nous fait mettre le doigt dans un engrenage pernicieux.Ne pas le construire couperait court immédiatement pour le long terme à toute velléité de dénaturation de ce qui fait la spécificité de notre territoire : une seule remontée mécanique, pas de piste, pas de damage, pas de canon à neige ni de plan de déclenchement d’avalanche.
La Grave a réussi un développement alternatif depuis les années 1980, ce qui en a fait un site de renommée mondiale pour le freeride, s’adressant à une clientèle très différente de celle des stations de ski.
L’idée du troisième tronçon est celle de créer une offre de type « Aiguille du Midi » dans les Alpes du sud. Mais ne nous trompons-nous pas de clientèle ? Le concept « Aiguille du Midi » est-il réellement transposable hors de l’environnement chamoniard ? C’est-à-dire hors d’un territoire accessible immédiatement par autoroute ou par train, à une heure d’un aéroport international et où, après avoir « fait » l’Aiguille, le touriste peut flâner dans les boutiques et les restaurants de la rue du Dr Paccard ?
Non, La Grave n’est pas Chamonix : les 80 kilomètres de RD1091 sont difficiles pour le touriste lambda, et on imagine mal les grandes marques de luxe ouvrir un pas de porte près du bureau des guides. Ainsi, nous pensons que la clientèle estivale du téléphérique restera essentiellement composée de familles issues de la classe moyenne, ce qui somme toute correspond bien au caractère de nos villages ! "[...]
Face aux interrogations qui peuvent impacter profondément le territoire de La Grave, le collectif à décidé de se faire accompagner par un groupement de cabinets de développement territorial et touristique pour requestionner le projet de développement initié et porté par la municipalité de La Grave.
C'est elle qui a confié en date du 5 mai 2017, une délégation de service public (DSP) à la Société d'Aménagement Touristique de l'Alpe d'Huez et des Grandes Rousses (S.A.T.A)